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4027 - full - crd_dossier_ressources
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Cat:850/4139 from 850-Eléments de l'agroécologie/4139-07. Diversification économique ===> 3
Photos illustrant des pratiques d'élevage contribuant à la transition agroécologique dans les élevages pastoraux, agro-pastoraux et de polyculture élevage des régions méditerranéennes et tropicales
Résultat de votre recherche pour : 07. Diversification économique
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Transport à énergie animale et agroécologie
Bat, Charrette, Tombereau, Calèche, Attelage, Anes, Dromadaire, Cheval, Zébu, Buffle
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Eric VALL
Une exploitation agricole est avant tout une entreprise de transport. C’est encore plus vrai en agroécologie, où l’agriculteur est conduit à déplacer, transporter, relocaliser, appliquer des quantités de biomasses et de co-produits animaux et végétaux plus importantes et plus diversifier (résidus de cultures, fourrages, litières, fumures organiques, etc.). Dans les pays tropicaux et méditerranéens, les animaux d’élevage (ânes, chevaux, zébus, buffles et dromadaires principalement) procurent une forme d’énergie douce à la mesure des besoins de transport et des capacités financières de nombreux agriculteurs. Les modes de transport à énergie animale sont variés (portage, traction attelée), selon la finalité du transport (marchandises ou personnes), les denrées transportées et la topographies des lieux. Nous illustrons ci-après différents modes de transports à énergie animale.
Le portage à dos d’âne, ou à dos de dromadaire, de marchandises et de denrées diverses pour des charges ‘’légères’’ sur des terrains chaotiques.
Le tombereau en traction asine pour le transport de matériaux pondéreux (fumure organique, bois, matériaux de constructions, etc.)
Les petites charrettes asines pour le transport de fourrages, de fumures organiques, des récoltes, etc.
La charrette mono-bovine, (mono-cameline), une forme de transport peu développée mais intéressantes dans certaines situations
La charrette bovine (et bubaline) pour le transport de fourrages, de récoltes, des agriculteurs entre leur maison et les champs, pour le marché
La charrette équine pour un transport plus rapides de tous types de denrées et marchandises
Le charriot à traction équine pour le transport de personnes et de marchandises
Les calèches pour le transport de personnes, et le marché
Pour en savoir plus lire l'ouvrage : La traction animale
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Pratiques d'intégration agriculture-élevage et de pâturage des couverts spontanés en Tunisie
Pastoralisme, Agro-pastoralisme, Pâturage, Cultures fourragères, Co-produits des cultures, Transport à énergie animale
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Waad NASRI
En Tunisie, les pratiques d'élevage en lien avec les principes de l'agroécologie prennent des formes multiples et variées à travers les interactions et synergies entre l'élevage et les cultures (cultures de fourrages, valorisation sur pieds des résidus de cultures, utilisation de l'énergie animale pour le transport), l'élevage et la culture de l'olivier, la valorisation des dattes et des raquettes de cactus dans l'alimentation des ruminants, et le pâturage des espaces couverts de végétation spontanées. En voici quelques illustrations.
Troupeau d’ovins et de caprins pâturant une zone difficile dans les collines de Béja au nord-ouest de la Tunisie. A Béja, la valorisation des parcours naturels par pâturage peut aller de 5 à 10 mois selon les éleveurs.
Ovins et caprins pâturant dans les collines de Béja au nord-ouest de la Tunisie. © Nasri W., 2015
Brebis Sicilo-Sarde pâturant de l’orge en vert à Béja en Tunisie. © Nasri W., 2015
Bovins pâturant une cultures fourragères dans le nord-ouest de la Tunisie. © Nasri W., 2019
Pâturage de chaumes de céréales, Béja, Tunisie. © Nasri W., 2016
Au nord-ouest de la Tunisie, à Béja, en été, et après la récolte des céréales, les éleveurs sortent les brebis pour pâturer les résidus de cultures. Selon l’élevage, le pâturage des chaumes peut durer deux mois et demi à trois mois et demi à partir de juin. Après la tonte, les peaux sont lavées, salées et séchées. Elles sont ensuite utilisées dans les maisons comme tapis.
Pâturage estival à Béja, Tunisie. © Nasri W., 2016
Tonte manuelle des brebis à Béja, Tunisie. © Nasri W., 2014
Dans le sud de la Tunisie, dans la région de Gabes. Les oasis du sud tunisien sont caractérisées par le système de culture à trois étages. On trouve des palmiers dattiers, des arbres fruitiers et des cultures annuelles ou pluriannuelles, en plus de l’élevage dans certaines oasis, permettant ainsi une diversification des productions agricoles et des sources de revenu. Pour se déplacer facilement et pour faire les achats de la semaine, une charrette tirée par un âne est couramment utilisée dans plusieurs régions rurales. Des ânes bâtés sont aussi utilisés pour le transport.
Elevage de dromadaires dans une oasis à El Hamma, Gabes en Tunisie. © Nasri W., 2013
La charrette Karrita le jour du marché hebdomadaire, Gabes, Tunisie. © Nasri W, 2012
Ane utilisé pour le transport, Le Kef, Tunisie. © Nasri W., 2019
Dans la région de Sfax, les élevages bovins laitiers sont combinés à la culture d’oliviers afin de diversifier les productions. Les surfaces entre les oliviers sont valorisées à travers la culture de fourrages pour assurer une partie de l’alimentation du troupeau. La luzerne et le sorgho fourrager sont souvent cultivés entre les oliviers.
Elevage bovin laitier et culture d’oliviers à Sfax en Tunisie. © Nasri W., 2009
Luzerne cultivée entre les oliviers, destinée à l’alimentation des bovins laitiers à Sfax, Tunisie. © Nasri W., 2009
Sorgho fourrager cultivé entre les oliviers, pour l’alimentation des vaches laitières à Sfax en Tunisie. © Nasri W., 2009
Dans la régions de Kéroua, une partie de la production de datte est broyée en poudre pour produit un aliment pour le bétail.
Dattes à broyer pour les intégrer dans l’alimentation des bovins laitiers à Kairouan en Tunisie. © Nasri W., 2018
Poudre de dattes, Kairouan, Tunisie. © Nasri W., 2018
Dans certaines zones arides et semi arides en Tunisie, les raquettes de cactus (Opuntia ficus-indica) sont débarrassées des épines et coupées en petits morceaux puis distribuées aux animaux.
Valorisation des raquettes de cactus pour l’alimentation des petits ruminants à Kasserine, Tunisie. © Nasri W., 2019
Raquettes de cactus découpées, Kasserine, Tunisie. © Nasri W., 2019
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Pratiques d'intégration agriculture-élevage dans les Caraïbes et au Brésil
Polyculture-élevage, Sylvopastoralisme
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Dans les caraïbes et au Brésil les interactions et synergies entre l'élevage, les cultures et les espaces forestiers peuvent prendre des formes multiples et plus ou moins intenses. En voici quelques illustrations.
En Guadeloupe, la canne à sucre, culture pluriannuelle à forte productivité est utilisée pour complémenter l’alimentation des animaux, riche en fibre et en énergie. Coupée manuellement ou mécaniquement, elle peut être distribuée entière, broyée, ensilé ou sous la forme de jus, en fonction des modalités de stockage souhaitées, de la fréquence de coupe, et du type d’animaux.
En Guyanne, les porcs sont conduits en plein air intégrale sur des surfaces forestières tropicales très diversifiés permettant de fournir tout une gamme de fruits, graines et autres ressources valorisées par les monogastriques.
Sur cette photo prise en Guadeloupe, la parcelle de manguier est couverte de paille de canne sur lesquels des bovins sont alimentés à partir de paille de canne (fibre) et de mangues. Conduits au piquet (chaine), les animaux sont déplacés régulièrement par l’éleveur pour « pâturer » l’ensemble de la zone.
Durant la saison des mangues (Avril-Septembre), en Guadeloupe les cochons sont souvent complémentés avec des mangues, riches en énergie. On parle d’ailleurs de « cochon sous le manguier », consistant à les attacher au pied des manguiers pour valoriser cette abondante quantité d’aliments qui ne peut être complètement récoltée et qui ne se conserve pas.
A Cuba, les lapins sont nourris à partir de fourrages de l’exploitation, dans des clapiers positionnés directement au-dessus d’espace permettant la production de vermi-compost qui sera réutilisé ensuite sur les différentes cultures de l’exploitation.
Dans certaines régions de Cuba, les bovins sont conduits sur des espaces sylvopastoraux, permettant à la fois la production de bois d’œuvre ou de chauffage, et d’herbe pour nourrir les animaux.
A Cuba, les volailles sont parfois conduites en liberté sur une parcelle d’arbres fruitiers diversifiés, permettant ainsi de nourrir les animaux tout en limitant les insectes qui pourraient impacter les arbres.
Sur cette photo prise à Cuba on voit un biodigesteur alimenté à partir des effluents d’élevage (bovin), permettant la production de gaz pour la famille et la valorisation des phases liquides/solides pour la fertilisation des cultures.
Sur cette photo prise dans un élevage à Cuban, on voit une éolienne qui permet l’adduction d’eau de la ferme et l’abreuvement des animaux.
Sur cette photo prise au Brésil, on voit une parcelle de production d’eucalyptus et dans laquelle pâture un troupeau de bovin.
Dans cette photo prise sur un front pionnier au Brésil, on peut voir des bovins au pâturage sur zone issu de déforestation (abattis-brulis), avec mise en culture vivrière, puis mise en place d’une prairie permanente pour le troupeau bovin lait en arrière plan.